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Nouvelles

Juin, mois de la sensibilisation Ă  la SLA

Researchers found that 73.5 per cent of the patients had developed PD after 12 years of follow up
Image par Adobe Stock .
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 7 June 2018

Survol des plus récents progrès au Neuro en matière de recherche et de soins liés à la SLA

La recherche menĂ©e au Neuro permet d’obtenir des donnĂ©es qui pourraient contribuer Ă  la dĂ©couverte de traitements efficaces contre la sclĂ©rose latĂ©rale amyotrophique (SLA), une terrible maladie incurable.Ěý

En fait, des chercheurs au Neuro se penchent sur cette maladie rĂ©fractaire depuis un bon moment dĂ©jĂ . Le DrĚýGuy Rouleau, directeur de l’Institut, Ă©tait membre de l’équipe qui a identifiĂ© le premier gène de la SLA, dans les annĂ©es 1990. Son Ă©quipe compose l’un des nombreux laboratoires du Neuro dont les travaux de recherche commencent Ă  rĂ©vĂ©ler les secrets de la SLA, qui n’est pas une maladie homogène, mais plutĂ´t un groupe d’affections partageant certaines caractĂ©ristiques communes. Par ailleurs, la Clinique de la SLA au Neuro offre Ă  ses patients les tout derniers traitements et soins spĂ©cialisĂ©s.

Plusieurs centaines de Canadiens recevront un diagnostic de SLA cette annĂ©e. En effet, bon an mal an, quelque trois mille personnes et leur famille doivent composer avec les graves difficultĂ©s posĂ©es par cette maladie, qui provoque une perte progressive du contrĂ´le musculaire.ĚýĚýĚýĚýĚýĚý

La SLA demeure un mystère pour bien des Canadiens, et c’est pourquoi le Neuro tient à informer le public dans le cadre du mois de la sensibilisation à la SLA et à l’inviter à soutenir la recherche sur cette maladie.

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Soins cliniques de la SLA au Neuro

La Clinique de la SLA, dirigĂ©e par la DreĚýAngelaĚýGenge, est reconnue comme un modèle de soins cliniques multidisciplinaire pour les patients et leur famille. On y a instaurĂ© un programme qui mise sur l’utilisation de ressources particulières aux stades critiques de l’évolution de la maladie. Grâce Ă  l’emploi stratĂ©gique d’un Ă©quipement spĂ©cialisĂ©, de traitements Ă  domicile et de soins palliatifs, la Clinique a grandement amĂ©liorĂ© la qualitĂ© de vie des patients atteints de la SLA.

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L’équipe de la Clinique de la SLA

DreĚýAngelaĚýGenge, neurologue et directrice de la Clinique de la SLA

DrĚýRamiĚýMassie, neurologue

ToniĚýVitale, infirmière clinicienne spĂ©cialisĂ©e

Nathalie Magnan, inhalothérapeute

NazarĚýYuriv, conseiller en soins spirituels

KendraĚýBerry, ergothĂ©rapeute

MauraĚýFisher, physiothĂ©rapeute

KristinaĚýSalmon et NatalieĚýSaunders, coordonnatrices de recherche clinique

RitsaĚýArgyriou, coordonnatrice de la Clinique de la SLA

MiaĚýLanno, travailleuse sociale

NancyĚýAnoja, conseillère en gĂ©nĂ©tique

TizianaĚýDirocco, orthophoniste (en congĂ© prolongĂ©)

CarlaĚýDigironimo, orthophoniste (poste temporaire)

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Les chercheurs du Neuro qui Ĺ“uvrent dans le domaine de la SLA

GaryĚýArmstrong, Ph.ĚýD., Ă©tudie les anomalies cellulaires qui se produisent dans les premiers stades de la SLA. Son laboratoire utilise des modèles de maladie, des analyses cellulaires et le criblage pharmacologique pour repĂ©rer les composĂ©s chimiques qui pourraient corriger les anomalies cellulaires.

HeatherĚýDurham, Ph.ĚýD., cherche Ă  comprendre pourquoi les motoneurones deviennent vulnĂ©rables aux lĂ©sions associĂ©es Ă  la SLA et Ă  trouver des façons de stimuler les mĂ©canismes de dĂ©fense afin que ces neurones demeurent connectĂ©s et qu’ils continuent Ă  fonctionner plus longtemps.

La DreĚýAngelaĚýGenge est neurologue et directrice du Programme de recherche clinique sur la SLA du Neuro, qui prend en charge environ 300Ěýpatients par annĂ©e. Elle est Ă©galement directrice de l’UnitĂ© de recherche clinique du Neuro, oĂą sont actuellement rĂ©alisĂ©s des essais cliniques portant sur cinq mĂ©dicaments contre la SLA auprès d’environ 20Ěýpatients.

HeidiĚýMcBride, Ph.ĚýD., examine comment les mitochondries, ces organites cellulaires qui dĂ©composent le sucre et le gras pour produire de l’énergie, sont rĂ©gulĂ©es aussi bien dans les organismes sains que dans les organismes malades. Par ses travaux, elle cherche Ă  dĂ©montrer comment les dysfonctions mitochondriales pourraient contribuer Ă  l’apparition de la SLA.

Le DrĚýRamiĚýMassie, neurologue, offre des soins cliniques aux patients entre le moment du diagnostic et la pĂ©riode de fin de vie. Ses activitĂ©s de recherche sont concentrĂ©es dans le cadre d’essais cliniques portant sur la SLA.

PeterĚýMcPherson, Ph.ĚýD., Ă©tudie la fonction des protĂ©ines de la cellule nerveuse. Certaines protĂ©ines semblent contribuer Ă  l’apparition des maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives et des maladies des motoneurones, et le professeurĚýMcPherson a montrĂ© comment l’une d’entre elles, la Scyl1, peut subir des mutations qui provoquent une dĂ©gĂ©nĂ©rescence des motoneurones semblable Ă  celle qu’on observe dans la SLA chez les humains.

Le DrĚýGuyĚýRouleau, directeur du Neuro, a participĂ© Ă  la recherche ayant permis la dĂ©couverte du premier gène de la SLA. Par la suite, son Ă©quipe a contribuĂ© Ă  l’identification d’autres gènes de la SLA, notamment le TARDBP. Des mutations de certains gènes connus ou inconnus, de mĂŞme que divers facteurs environnementaux inconnus, peuvent prĂ©disposer des personnes Ă  la SLA. L’équipe du DrĚýRouleau conduit une Ă©tude gĂ©nĂ©tique sans prĂ©cĂ©dent sur le rĂ´le des mutations somatiques touchant les gènes de la SLA dĂ©jĂ  identifiĂ©s.

EricĚýShoubridge, Ph.ĚýD., utilise son expertise en biologie mitochondriale pour Ă©tudier le premier gène associĂ© Ă  la SLA encodant la protĂ©ine mitochondrialeĚýCHCHD10 Ă  avoir Ă©tĂ© identifiĂ©.

StefanoĚýStifani, Ph.ĚýD., cherche Ă  comprendre comment les circuits moteurs vitaux, y compris ceux qui contrĂ´lent la respiration, sont assemblĂ©s durant le dĂ©veloppement. L’information que dĂ©couvre l’équipe de son laboratoire peut ĂŞtre utilisĂ©e pour produire des motoneurones Ă  partir de cellules prĂ©levĂ©es chez des patients atteints de SLA et chez des patients en bonne santĂ©, Ă  des fins de comparaison.

Le DrĚýHiroshiĚýTsuda examine les voies gĂ©nĂ©tiques et les mĂ©canismes molĂ©culaires qui sont Ă  l’origine de la SLA. Ses travaux visent Ă  dĂ©velopper de nouveaux traitements qui pourraient retarder l’apparition et la progression de la SLA. Ěý

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L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal

L’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©al –Ěýle NeuroĚý– est un Ă©tablissement de calibre mondial vouĂ© Ă  la recherche sur le cerveau et aux soins neurologiques de pointe. Depuis sa fondation enĚý1934 par le cĂ©lèbre neurochirurgien Wilder Penfield, le Neuro est devenu le chef de file du domaine au Canada et un des plus grands centres spĂ©cialisĂ©s au monde. L’intĂ©gration harmonieuse de la recherche, des soins aux patients et de la formation par les plus grands spĂ©cialistes du monde contribue Ă  positionner le Neuro comme un centre d’excellence unique pour l’avancement des connaissances sur les troubles du système nerveux et leur traitement. EnĚý2016, le Neuro est devenu le premier institut au monde Ă  adopter sans rĂ©serve le concept de la science ouverte en crĂ©ant l’Institut de science ouverte Tanenbaum. L’Institut neurologique de MontrĂ©al est un institut de recherche et d’enseignement de l’UniversitĂ© şÚÁϲ»´ňěČ reconnu mondialement. L’HĂ´pital neurologique de MontrĂ©al fait partie de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© şÚÁϲ»´ňěČ.

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Le NeuroĚýşÚÁϲ»´ňěČ

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Le Neuro (L'Institut-HĂ´pital neurologiqueĚýde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de şÚÁϲ»´ňěČ, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© şÚÁϲ»´ňěČ. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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