Plusieurs générations de sa famille ont suivi leur formation au Neuro. « C’est notamment au Dr Eddie Archibald, cousin éloigné de mon grand-père, que l’on doit l’arrivée du Dr Wilder Penfield au Neuro à titre de directeur, et c’est au Neuro que ma mère, ma tante, ma sœur et ma belle-mère ont reçu une partie de leur formation en soins infirmiers », souligne Rand Harrison. « En fait, ma belle-mère était l’une des infirmières qui travaillaient au bloc opératoire avec le Dr Penfield. »
Après ses études à ºÚÁϲ»´òìÈ, Rand Harrison a continué de soutenir son alma mater avec énergie et conviction en participant à de nombreuses activités bénévoles. Depuis son retour en Nouvelle-Écosse, elle a gagné deux prix de l’Association des anciens de ºÚÁϲ»´òìÈ : le prix pour le meilleur événement destiné aux diplômés en 2008 et le prix de reconnaissance D Lorne Gales en 2018.
Le Neuro, toutefois, a toujours occupé une place de choix dans son cœur. Il y a plusieurs années, elle a décidé de faire un legs au Neuro après le décès de son mari, emporté par un cancer du cerveau à l’âge de 49.
« J’étais inspirée après avoir rencontré le Dr William Feindel, ancien directeur du Neuro, et avoir visité le Centre de recherche sur les tumeurs cérébrales. Grâce au Dr Feindel, j’ai rencontré des scientifiques exceptionnels comme le Dr Kevin Petrecca, qui m’a montré ses travaux remarquables. Cette visite m’a véritablement ouvert les yeux sur l’importance de la recherche sur cette forme de cancer ainsi que sur les possibilités et l’espoir qu’elle permet d’offrir. J’ai également compris qu’il fallait encourager et soutenir les scientifiques qui consacrent leur vie à cette cause », affirme Rand Harrison.
Son legs est donc un geste à la fois généreux et profondément personnel.
« Le Neuro est un excellent centre de recherche axé sur les soins aux patients », souligne Rand Harrison. « C’est pourquoi mon legs servira à soutenir la recherche sur le cancer du cerveau afin de mieux comprendre les causes de cette maladie, d’en améliorer le diagnostic et le traitement, et de trouver une façon de la guérir. Le Neuro fait toute la différence au monde. »
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