ºÚÁϲ»´òìÈ

Le Centre Laidley d’éthique des affaires contribuera à former des dirigeants soucieux de l’éthique pour relever les défis de l’avenir

Elizabeth Holmes a vendu aux investisseurs la vision d’une machine capable d’effectuer des centaines de tests sanguins avec une seule goutte de sang. Ce rêve séduisant aurait révolutionné les soins de santé. À son apogée, la société de Mme Holmes, Theranos, possédait une capitalisation boursière de plus de 10 milliards de dollars. Mais il y avait un problème avec le produit de Holmes, appelé la machine Edison. Elle ne fonctionnait pas vraiment.

En 2021, Mme Holmes a été condamnée sous quatre chefs d’accusation pour avoir escroqué des investisseurs, mais la frontière entre ses activités légales et illégales est un peu floue. Comme de nombreux entrepreneurs avant elle, Holmes a vendu aux investisseurs la vision d’une technologie qui n’existait pas encore. Mais elle a dépassé les bornes en mentant explicitement sur les capacités réelles, la clientèle et les partenaires de la machine Edison.

« Nous avons tous vu les manchettes lorsque survient un désastre dans le monde des affaires, qu’il s’agisse de Theranos ou de Purdue Pharma », a déclaré , doyenne de la Faculté Desautels, lors de l’événement du 14 novembre marquant le lancement du nouveau . La création du Centre se concrétise grâce à un généreux don de 5 millions de dollars de (B. Com. ’67).

« Ces exemples dramatiques soulignent la nécessité de former des dirigeants qui travaillent avec intégrité, pensent et agissent de manière responsable et éthique. La prise de décision devient de plus en plus difficile en cette époque de perturbations constantes, où nous nous trouvons face à des choix difficiles et sans précédent. Dans ces circonstances, l’éthique joue un rôle majeur. Chez Desaultels, notre objectif vise à offrir une éducation commerciale tournée vers l’avenir, et le travail que pourra effectuer le Centre Laidley d’éthique des affaires sera plus important que jamais. »

Monsieur Laidley est président émérite de Deloitte LLP, une société de conseil en gestion. Il est retraité depuis 2007 après une carrière de 40 ans, mais il siège toujours aux conseils d’administration de plusieurs entreprises. Monsieur Laidley reconnaît l’importance d’étudier l’éthique, car les choix éthiques dans le monde des affaires sont rarement bien définis.

« David, j’admire et respecte votre engagement à former des chefs de file bien équilibrés et soucieux de l’éthique dans le monde des affaires », a déclaré le chancelier John McCall-MacBain dans un message vidéo diffusé lors du lancement. « L’impact de votre don se fera sentir à travers l’université et façonnera l’avenir du monde des affaires à mesure que nous trouvons des solutions aux problèmes éthiques les plus pressants de notre époque. »

Le don de 5 millions de dollars comprend un fonds de démarrage de 500 000 $ pour le recrutement du personnel et la réalisation des objectifs suivants : élaborer des programmes universitaires sur l’éthique des affaires, soutenir la recherche fondée sur l’éthique et encourager le débat sur l’éthique au sein de la communauté de ºÚÁϲ»´òìÈ par le biais de symposiums publics, de conférences et de diffusions virtuelles.

« Le Centre Laidley est un concept magnifique qui nous est venu du donateur lui-même : David Laidley », déclare Christopher Manfredi, principal intérimaire de ºÚÁϲ»´òìÈ.

« L’une des tâches les plus importantes de ºÚÁϲ»´òìÈ consiste à enseigner à nos étudiants comment penser et gérer dans un monde en constante évolution. Les défis de l’avenir exigeront des dirigeants qu’ils tiennent compte de l’impact de leurs décisions sur leurs employeurs, leurs communautés et le monde. Ce don nous permet d’étendre nos piliers d’éducation au-delà de la logique, du raisonnement et de la discussion ouverte et courtoise pour inclure l’importance de l’éthique des affaires. »

Panel at launch of the Laidley Centre for Business Ethics

Sur la photo: Elena Obukhova avec Grace Williams, Franca Ciambella et Katrin Tinn

L’événement s’est terminé par une brève table ronde, modérée par la professeure associée , directrice du . Les participants étaient  (B. Com. ’84), membre du , , professeure adjointe en finance, et Grace Williams, candidate au baccalauréat en avec une mineure en développement international. Le panel a abordé des sujets tels que l’importance de parler de l’éthique des affaires à l’heure actuelle, et la valeur que le Centre Laidley pourra apporter à Desautels et à la communauté des affaires en général.

Laidley Centre for Business Ethics team with David Laidley

Sur la photo: Nikita Boston-Fisher, directrice associé du Centre Laidley d’éthique des affaires; Muskaan Bhaidani, David Laidley, Elena Obukhova, directrice du Centre Laidley d’éthique des affaires et Franca Ciambella, cadre en résidence du Centre Laidley d’éthique des affaires
Sur la photo en haut de page: Yolande Chan, doyenne, David Laidley, Christopher Manfredi, principal intérimaire de ºÚÁϲ»´òìÈ et Elena Obukhova, directrice du Centre Laidley d’éthique des affaires
Article rédigé par Ty Burke.
Photos par Owen Egan.

Centre Laidley d’éthique des affaires

Back to top