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Des chercheurs du CUSM et de l’UniversitĂ© şÚÁϲ»´ňěČ percent le mystère d’une maladie gĂ©nĂ©tique dĂ©couverte, pour la première fois, au QuĂ©bec, il y a 24 ans

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 14 January 2009

Des chercheurs du CUSM et de l’UniversitĂ© şÚÁϲ»´ňěČ ont identifiĂ© un gène essentiel Ă  l’absorption de la vitamine B12, dans les cellules humaines. La dĂ©couverte de ce gène permet de mettre finalement un terme aux travaux de recherche entrepris, il y a de cela 24 ans, en vue de dĂ©terminer l’origine d’un trouble gĂ©nĂ©tique incroyablement rare, soit l’acidurie mĂ©thylmalonique et homocystinurie combinĂ©e de type cblF (cblF-Hcy-MMA), mis en Ă©vidence, pour la première fois, chez un nourrisson quĂ©bĂ©cois, en 1985. Ces travaux, qui ont Ă©tĂ© financĂ©s en partie par les IRSC et auxquels ont collaborĂ© des chercheurs du Canada, de l’Allemagne, de la Suisse et de France, ont Ă©tĂ© publiĂ©s en ligne, cette semaine, dans Nature Genetics.

Deux approches diffĂ©rentes ont permis, conjointement, de percer le mystère du casse-tĂŞte gĂ©nĂ©tique qui se trouve au cĹ“ur de cette maladie. En Allemagne, le Dr Frank Rutsch et ses collègues se sont servi de l’ADN prĂ©levĂ©e chez les patients pour rĂ©aliser une analyse gĂ©nomique de rĂ©gions communes de la sĂ©quence d’ADN. En parallèle, Ă  MontrĂ©al, Isabelle R. Miousse, une Ă©tudiante de deuxième cycle du – chef de la gĂ©nĂ©tique humaine et directeur de la division de gĂ©nĂ©tique mĂ©dicale en mĂ©decine de l’UniversitĂ© şÚÁϲ»´ňěČ â€“ ont rĂ©alisĂ© les travaux de recherche qui ont permis de confirmer que la prĂ©sence d’un gène sur le chromosome 6 permettait de corriger le vice cellulaire prĂ©sent dans les cellules de ces patients. Fait Ă©tonnant, la vaste majoritĂ© des patients souffrant de cette maladie rare ont en commun une mutation malgrĂ© le fait qu’ils proviennent de pays et de groupes ethniques diffĂ©rents.

Aux dires du Dr Rosenblatt, qui a été le premier à décrire ce trouble génétique incroyablement rare, en 1985 : « Cette découverte permet d’envisager des options plus hâtives sur le plan du diagnostic et du traitement dans le cas de cette maladie. La vitamine B12 joue un rôle important dans notre existence. L’étude de maladies génétiques rares comme cblF-Hcy-MMA permet de mieux cerner ses propriétés fondamentales ainsi que son comportement, dans des cellules saines. »

La maladie cblF est un trouble génétique rare qui se caractérise par l’incapacité de métaboliser la vitamine B12. Les patients affligés de cette maladie accumulent des niveaux toxiques d’homocystéïne et d’acide méthylmalonique dans leur corps. La vitamine B12, que l’on retrouve dans des produits d’origine animale au rang desquels figurent les produits laitiers, les œufs, la viande, la volaille et le poisson, joue un rôle crucial dans la synthèse des cellules rouges et la bonne santé du système nerveux. Elle contribue également à contrôler les niveaux d’homocystéïne dans le corps humain dont un excès est associé à un risque accru de cardiopathie, d’accident vasculaire cérébral et de démence.

L'Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© şÚÁϲ»´ňěČ (IR CUSM) est un centre de recherche de rĂ©putation mondiale dans le domaine des sciences biomĂ©dicales et des soins de santĂ©. Établi Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affiliĂ© Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l'UniversitĂ© şÚÁϲ»´ňěČ. L'Institut compte plus de 600 chercheurs, près de 1 200 Ă©tudiants diplĂ´mĂ©s et postdoctoraux et plus de 300 laboratoires de recherche consacrĂ©s Ă  un large Ă©ventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L'Institut de recherche est Ă  l'avant-garde des connaissances, de l'innovation et de la technologie. La recherche de l'Institut est Ă©troitement liĂ©e aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bĂ©nĂ©ficier directement des connaissances scientifiques les plus avancĂ©es.
L'Institut de recherche du CUSM est soutenu en partie par le Fonds de la recherche en santé du Québec.
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